Un commentaire

  • Conti

    Comment peut-on dire que les psychanalystes accusent la mère quant à l’autisme de son enfant !!! Ma fille, autiste, 47 ans a été sauvée par sa psychanalyste, qui utilisait la méthode anglaise, des jeux de sable et une multitude de petits personnages qui permet à ces enfants de se raconter à travers les scènettes qu’ils inventent.Parce qu’on n’ installe pas sur un divan une enfant de trois ans, évidemment. Il n »y a jamais eu de bains ou d’intervention sur le corps de ma fille, un psychanalyste véritable n’intervient jamais sur le corps de ses patients, c’est par la parole qu’il soigne.. Les Anglais Ronald Laing et David Cooper avaient créé des écoles pour les petits autistes avec une méthode pour leur permettre de s’exprimer. On ne touche pas un enfant autiste, il ne peut le supporter. Alors je ne sais pas où vous avez trouvé ces pseudo-psychanalystes qui interviennent physiquement sur ces enfants, alors qu’ils ont un problème de communication, ne savent pas dire s’ils ont mal, s’ils ont faim, ils ne savent pas se faire comprendre et en souffrent horriblement.
    Peut-être voulez-vous parler de Bruno Bettelheim qui lui, éloignait les enfants de leurs parents durant des années dans son école orthogénique américaine Lui pensait que les parents étaient tous toxiques, même s’il a été l’un des premiers à identifier l’autisme. Mais c’est vieux, ça, tout de suite après la seconde guerre mondiale, Aujourd’hui, Boris Cyrulnick psychanalyste également parle souvent de la douleur des parents de ces enfants qui doivent faire face à l’incompréhensible et qui ont besoin d’aide. Pour extirper toute culpabilité d’un fait d’autisme -et c’est indispensable pour bien accompagner son enfant- il faut faire confiance aux psychanalyste lacaniens qui sauront diriger les parents vers des solutions saines qui existent déjà aujourd’hui.

    Enfin je me demande -c’est une question- si les psychiatres d’aujourd’hui ne sont pas en train de vouloir leur revanche sur les psychanalystes qui les ont, dans les années soixante-dix et suivantes, remis en question. Pourtant, il n’y a pas de concurrence, la psychiatrie s’occupe des maladies mentales dont souffrent leurs patients, la psychanalyse aide à vivre des personnes qui n’y arrivent pas ou plus. Rien à voir. Quant à l’autisme, c’est un handicap et non une maladie, cela ne se soigne pas à l’hôpital psychiatrique qui est aujourd’hui interdit pour ces personnes, ce depuis Madame la Ministre Touraine au cours du quinquennat Hollande. Il n’y a pas non plus de médicament miracle car encore une fois, ce n’est pas une maladie mais un handicap. D’ailleurs l’autisme ne se soigne pas, les méthodes d’aujourd’hui tentent d’élaborer avec chacun un chemin lui permettant de se socialiser, de vivre avec les autres, d’avoir un job lorsque c’est possible. Comme le dit le psychanalyste Boris Cyrulnik, même dans les pires situations, chacun peut atteindre sa résilience c’est à dire vivre au mieux de ses possibilités. C’est la voie…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *